Son désir de rencontres artistiques l'amène en 1998 à participer à la création collective Ainsi soient-elles avec cinq autres conteuses et à jouer, en tant que comédienne, dans Mistero Buffo Caraïbe d'après Dario Fo, mis en scène par Dominique Lurcel.
Elle joue dans de nombreux lieux, festivals et salons du livre en France, en Haïti et dans le monde ; (au Festival Banlieues Bleues-2001, à l'Odéon au Festival Identité Caraïbe (2002) à la Conciergerie aux Rencontres internationales du Conte (2002). Elle préside plusieurs jurys de contes.
En 2000, elle reçoit le grade de Chevalier de l'Ordre National du Mérite et en 2001 celui d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
|
Mimi
Barthélémy
(Port-au-Prince, 3 mai 1939 - Paris, 27 avril 2013), Mimi
Barthelemy fait
ses études supérieures en France et vit ensuite à l'étranger :
en Amérique Latine, à Sri Lanka et en Afrique du Nord.
Ainsi
commence son chemin vers le conte lié à une quête personnelle
sur son identité de femme haïtienne vivant hors de son pays.
Cette recherche l'amène d'une part à se rapprocher de la
communauté haïtienne de France et d'autre part à entreprendre
un long travail sur la voix, grâce auquel elle trouve accès à
l'expression de sa mémoire.
Pendant
un séjour d'un an (1979-80) au Honduras, elle travaille avec les
indiens caraïbes noirs Garifunas à la création d'un spectacle
dans lequel ils se réapproprient leur histoire oubliée après
leur déportation au 18ème siècle.
De retour en France, riche d'une expérience que lui renvoie le miroir d'une identité semblable à la sienne, elle entreprend un doctorat d'Etudes Théâtrales à Paris VIII, sur le "théâtre de l'identité dans les minorités". Le chemin est tracé : elle se met à conter en puisant dans la tradition orale d'Haïti qui est en langue créole. Dans ses contes, elle tisse les deux langues, le français et le créole, dans le souci de transmettre ce qu'elle a reçu en partage et d'en être le témoin à part entière au sein de la francophonie.
Depuis
la fin des années 80, elle écrit ses histoires et conte seule ou
avec ses musiciens dans des centres culturels, des bibliothèques,
des appartements, des prisons et des hôpitaux.
Avec l'envie de créer un lieu pour le conte, elle anime "Le Petit Contoire" (Cité Veron), où elle présente au public parisien les conteurs les plus prestigieux (1987). En 1989 le 3ème Festival d'Acteurs d'Evry lui décerne le Becker d'Or pour La reine des poissons (découvert au Festival d'Avignon en 1987) et, en 1992, elle reçoit le prix Arletty de l'Universalité de la Langue Française pour La dernière lettre de l'amiral. |
domenica 28 aprile 2013
mimi barthélémy
venerdì 26 aprile 2013
giovedì 25 aprile 2013
Anna Proclemer
Anna Proclemer, alias Anna Vivaldi (Trento, 30 maggio 1923 – Roma, 25 aprile 2013). Debutta nel 1942 in Nostra Dea di Massimo Bontempelli con il Teatro dell'Università di Roma. Durante la guerra recita con il Teatro delle Arti di Anton Giulio Bragaglia, in seguito con la compagnia dell'Istituto del Dramma Italiano, la compagnia Pagnani-Cervi e quella di Ricci. Lavora con Vittorio Gassman e Luigi Squarzina al Teatro d'Arte e, ancora, al Piccolo Teatro (Milano) diretta da Giorgio Strehler.
Nel 1946 si sposa con lo scrittore Vitaliano Brancati, dal quale si separerà 1954.
Nel 1956 inaugura un lungo sodalizio artistico e sentimentale con Giorgio Albertazzi, accanto al quale, nel 1959, appare per la prima volta sul piccolo schermo, nello sceneggiato televisivo L'idiota.
Doppiatrice di Anne Bancroft nel film Anna dei miracoli, diretto da Arthur Penn (1962), ne riprenderà il ruolo nella omonima serie televisiva (1968) diretta da Davide Montemurri.
Iscriviti a:
Post (Atom)